samedi 28 janvier 2012

Réplique de fille bourrée et weekend de marmotte.



"- Dis moi, à ton avis, à partir de quand on aime quelqu'un ?
- A partir du moment où on a l'impression de le voir à tous les coins de rue."


Sinon à part ça je suis en weekend.
J'aurais pu inventer un weekend fou, *te dire à quel point je fais la fête, j'aurais pu essayer de te démontrer par a+b à quel point mon weekend (voire ma vie, tant qu'à faire) est meilleur que le tiens mais ça serait non seulement faux, mais en plus ça serait pas trés gentil.

Au lieu de ça, je dis haut et fort que je passe mes journées entre la couette de mon lit et le poêle du salon. Et que j'aime ça.

Promis, un jour je reviendrai avec un vrai article de plusieurs lignes (ce qui veut pas dire que ce sera un article plein d'humour et de talent), mais pas ce soir. Ce soir j'ai repas de lasagnes. Et il se trouve que là, maintenant, de suite, j'ai faim.

A la prochaine !


*Oui, j'ai décidé que maintenant, cher lecteur, je te tutoie. ça fait quatre articles qu'on se connait alors arrêtons de chipoter, tu veux bien ?

mercredi 25 janvier 2012

Je suis un robot. Ou une fille invisible. Peut être les deux.



Il y a des jours comme ça, où j'ai l'impression de voir le monde qui m'entoure comme si l'on avait baissé le contraste des couleurs à l'écran. Je me sens "en dehors". On me parle, je hoche la tête mécaniquement, avec des "ah oui ?", "ah bon ?", "oui, je comprends", alors que je ne comprends pas puisque je ne n'écoutes pas. Il y a cet espèce de bourdonnement perpétuel dans ma tête, et du vide tout autour. Des fois les gens s'en rendent compte, ils me demandent si ça va, je souris et je dis que ça va. ça les rassurent, alors ils cherchent pas plus loin. Je pourrais répondre "je sais pas, aujourd'hui je suis absente, laissez moi un message, ça ira mieux demain", mais ils ne comprendraient pas. Même moi, je comprends pas.

Il y a des jours où j'ai l'impression de vivre mécaniquement, je marche parce qu'il faut marcher, je parle parce qu'il faut parler. D'une petite voix presque inaudible, je souhaite une bonne journée à la caissière, je dis au revoir et merci au chauffeur de bus, et puis plus rien. Je me contente d'être là où je dois être, mais je ne m'impose pas. Je ne cherche pas à me faire une place. Je ne sais pas pourquoi. Je n'ai jamais compris pourquoi, à certains jours de l'année, souvent en hiver, il m'arrive de ne plus être vraiment là. C'est comme si je décidais mécaniquement de ne pas réellement vivre ma journée. Dit comme ça, je trouve ça plutôt terrifiant. C'est comme si je décidais, de temps en temps, de devenir la fille invisible. Une femme robot-invisible (oui, je sais, ça n'existe pas).

Un jour j'aimerais comprendre. J'aimerais me dire "ah mais oui, c'était donc pour ça !" Mais pas demain. Demain ça ira mieux. Demain je serais de nouveau vivante, et présente. Enfin je crois. Il faut peut être juste que je dorme un peu.
Demain tout ira bien.



I'm So Tired by Say Hi to Your Mom on Grooveshark

mardi 24 janvier 2012

Quand Internet tire la tronche



Je sais pas si c'est à cause de la mort de Megavidéo ou la malchance qui s'abat sur ma tête, mais toujours est-il que ma connexion Internet a décidé de faire sa capricieuse.

Je me retrouve donc à pester contre mon modem, contre le FBI, et contre tous les puissants de ce monde. Je ne peux plus regarder mes séries, et même si je le pouvais, ma connexion Internet en a visiblement décidé autrement. Je suis une droguée. Je suis en manque. Je pète un peu les plombs. Bon d'accord, j'exagère. Juste un peu.

Du coup je me trouve obligée de retrouver une vie sociale, de lire trois bouquins en même temps au lieu d'un seul, de jouer à Star Wars (ah bah non, c'est vrai, ma connexion rame), de jouer de la guitare, et même de faire du ménage dans mon appartement. Chienne de vie. Voilà donc que je re-découvre la vie sans omniprésence d'Internet, je me rends alors compte de la place qu'il avait dans mon quotidien. Une place peut être un peu trop envahissante. 
Oui, finalement, moi, Colette Draper, accro du net depuis Aol et son bruit de connexion bizarre (tulutulutu...tuuuuuuu), je confirme ceci : on peut bel et bien vivre sans Internet, et on peut le vivre plutôt bien. Oui je sais, c'est dur à avaler, ça peut paraitre incroyable, mais c'est comme si je redécouvrais le monde réel (dis donc, c'était vraiment le bordel dans cet appart). C'est limite si je ne serais pas à deux doigts de me mettre au tricot. Oui, bon, en fait, non.
La seule mauvaise habitude qu'il me reste, au final, c'est d'aller lire les blogs des autres, et de raconter ma pauvre vie de fille un peu paumée. Et quand ça me déprime trop, il me reste ce site là ou bien la chanson ci dessous :

  Dancing Queen by The Sunday Drivers on Grooveshark

Sur ce, je vais regarder la télé, chose que je n'ai pas faite depuis un sacré bout de temps !

samedi 21 janvier 2012

Je m'appelle Colette Draper. Enchantée.



Il y a quelques années, alors que je n'avais que 16 ans et les cheveux gras, j'écrivais sur un skyblog sans aucune pudeur. Je passais déjà mes journées à me plaindre et à pleurer plusieurs fois par jour, alors évidemment, que mon entourage puisse lire mes déboires et délires d'adolescente je m'en fichais pas mal. C'est un peu comme si tout le monde m'avait déjà vu à poil, alors à quoi bon se planquer.
Aujourd'hui, du haut de mes 21 ans, les choses sont devenues un peu plus compliquées.

Je ne pleure plus, en fait, je ris tout le temps. Je vous l'accorde, c'est plutôt sympa. L'ennui, c'est cette carapace, celle qui s'est formée au fur et à mesure et qui, aujourd'hui, me met mal à l'aise à l'idée que mes amis puisse lire autre choses que mes statuts cyniques sur Facebook. C'est pas faute d'avoir essayé pourtant, mais rien à faire, il y a toujours quelque chose qui coince. Une peur de me retrouver à poil, de nouveau, devant des gens qui pourtant me côtoient tous les jours. J'accepte qu'ils me voient bourrée le jeudi soir, qu'ils me voient malade à cause d'une gastro, en pyjama taché, qu'ils connaissent mes déboires amoureux, mais j'accepte mal l'idée qu'ils puissent lire ce que je peux écrire sur la blogosphère. 

Bref, tout ça pour en venir à ce message : chers amis, sachez que je vous aime, et c'est pourquoi je parlerai surement de vous ici, un jour où l'autre. Je vous demande donc pardon. Aussi, j'aimerais vous demandez une chose, une seule. Par pitié, je vous en supplie, si par malheur vous tombez sur ce blog, et que vous me reconnaissez à travers ces mots, ne me le dites surtout pas ! Gardez ceci comme un secret à bien garder, un peu comme si vous appreniez que j'étais une super-héroine sauvant la vie d'autrui une fois la nuit tombée. Même consigne pour ma famille, ainsi que pour les gens qui ne m'aiment pas (oui, putasse, toi qui m'a récemment bloquée sur Facebook, parano à l'idée que je puisse suivre ta vie de merde sur la toile, c'est de toi que je parle). Faites comme si je n'étais pas là, faites comme si ce blog n'existait pas, laissez moi cette illusion d'écrire anonymement sans devoir me préoccuper de heurter quelqu'un ou quelque chose. 
Considérez que je m'appelle Colette Draper.
Merci et à bientôt ! (ou pas)

PS : cette photo de Catwoman n'est en aucun cas une revelation sur une quelconque tendance SM, encore moins une revelation sur le fait que je sois aussi canon que Halle Berry (même si ça ne serait pas de refus). Voilà voilà !