dimanche 12 février 2012

Cupidon veut ma peau.


Ah la Saint Valentin ! Certains l’aiment, d’autres la déteste. Avant je faisais parti de ceux qui criaient que «la saint Valentin n’était qu’une fête commerciale complètement pourrie qui n’a strictement aucun intérêt vraiment aucun et puis laissez moi manger mon pot de glace devant La guerre des Rose tranquille bordel de merde !» Maintenant je fais parti des gens blasés qui s’en foutent mais qui continuent à regarder La guerre des Rose avec un pot de glace quand même (sans rire, il est trop cool ce film).  
Pourtant, ma situation est loin d’être brillante. Aucun prétendants à l’horizon, un florilège de questions à la con pour ma pomme («Et pourquoi t’es toute seule ? T’es pas moche pourtant. T’es lesbienne ? Non ? Mais t’es pas frustrée ? Tu vas bien ?»). Ne parlons même pas de ma soeur qui veut me caser avec des mecs que je connais pas, habitant à des kilomètres, et ma mère qui tente de me caser avec le vendeur de légumes de chez Leclerc...ah moins que ça soit celui d’Intermarché, je sais plus. Bref, je suis typiquement la fille célibataire qui désespère tout le monde. L’ennui, c’est que moi, je le vis plutôt bien. Pourtant, je suis persuadée que Cupidon veut ma peau. A la veille de la fête des amoureux, il me semble que tout le monde se sent le besoin de faire le bilan de ma vie sentimentale. A croire que je suis la seule à ne pas vouloir le faire.

«Cesse de faire l’autruche ! T’as pas eu de mecs depuis deux ans meuf, TWO FUCKING YEARS ! Remonte en selle bon sang !»

Fière de son expression de merde, mon amie glousse. Moi j’avoue, j’ai beau être cool par rapport à ma non-situation sentimentale, j’ai un peu eut l’envie de lui jeter mon martini blanc dans la tronche. Mais j’avais soif. J’ai bu mon verre d’une seule gorgée.
Sinon, j’ai eu droit à ça :  

«Ecoute, on est jeunes, faut qu’on fasse des expériences, pourquoi tu vas pas sur des sites de rencontres ? Au moins tu flatterais ton égo en te faisant draguer par des mecs plus ou moins mignons, et puis qui sait, peut être que t’en gardera un, au final.»

Un peu plus tard, mon ami me pousse à cliquer sur le site maudit «adopteunmec». Bonne joueuse, je jette un oeil, je vois cinq portraits de mecs style «kékés du bac à sable», je ferme la page aussitôt. Foutage de gueule.
Cupidon a vraiment une dent contre moi. Ou le destin. Je sais pas trop. En même temps, à quoi je m’attendais ? Le prince charmant en libre service dans un rayon virtuel ? Faut pas déconner non plus (puis il existe pas le prince charmant, cessons de croire cet enfoiré de Walt Disney). Alors non, j’ai qu’une seule solution : attendre. Et en attendant je refuse de râler contre les couples, les gens amoureux, les gens qui ont de la chance.  
Cupidon, que tu le veuilles ou non, un jour ça sera mon tour.
Et je t’emmerde. 


mardi 7 février 2012

Journal de bord d'une fille congelée.




13H00 : Cher journal, quel ne fut pas ma surprise de voir à quel point l’appartement s’est gelé en mon absence ! La température n’est pas tellement différente de celle de dehors. J’ai allumé le chauffage et fait bouillir les pâtes, j’espère que mon petit nid sera de nouveau douillet dans quelques minutes...

14H30 : L’heure est grave ! C’est difficilement que j’ai pu manger mes pâtes, mes mains sont congelées ! En fait, j’ai failli mettre un peu de mes pâtes à la crème sur le clavier tant je maniais si mal la fourchette, je l’ai échappé belle ! Quelle idée de manger en regardant Alcatraz aussi...

15H00 : Je commence à avoir peur. Plus le temps passe, et plus le froid semble persister dans l’appartement. Heureusement, j’ai retrouvé mon plaid tout doux sur une chaise et je me suis enroulée dedans tel le tabac dans son papier, tel le fromage dans le jambon roulé, tel le chocolat dans l’éclair au chocolat, ouais bon t’as compris, je trouve pas de métaphore non foireuse pour te l’expliquer d’avantage.

16H00 : Mes doigts sont plus gelés que jamais (tel des knackis au congélo, bwahaha)(pardon), j’ai faim, et je n’ai point la force d’aller chercher ma tablette de chocolat dans le frigo, situé approximativement à deux mètres de mon camp de refuge (le lit). Avantage : la petite distance, je bénis les logements étudiants. L’inconvénient ? J’ai peur de me transformer en madame Freeze.

17H00 : Drame dans ma vie et dans mon coeur : je n’ai plus de lait. Ce qui signifie que je ne peux pas me faire de chocolat chaud. Ce qui signifie que je n’ai pas de boisson pour me réchauffer. Non, en effet, je n’aime pas le café, et je n’aime pas le thé non plus. Comment ça je suis chiante ?

17H30 : Je....glagla...froid...manger....froid...envie...dormir...ATCHOUM !
Le froid m’a bien eu, j’ai chopper un rhume. Je suis à l’article de la mort. Je m’en vais vivre mes dernières heures sous la couette et les mouchoirs usagés. Adieu lecteurs inexistants, adieu lectrices, je vous aimais ! Cette idylle de huit articles fut courte mais intense ! 

....

Bon, en fait, je suis toujours vivante. J’ai juste la goutte au nez, la gorge qui pique, et un teint de zombie (un teint gris donc, qu’on pourrait appeler aussi «teint de Mickael Jackson», mais j’ai dit que j’arrêtais les jeux de mots et comparaisons foireuses, hum). Rien de grave. Peut être aussi un peu de fièvre. Je vais m’en sortir. Enfin je crois. La preuve, je viens encore de pondre un article qui sert à rien. Deal with it.


PS : En photo c'est Daryl dans Walking Dead. Darychou pour les intimes. Parce que j'ai hate de revoir sa bouille dans les prochains épisodes. Et oui, c'est pas le plus beau, mais n'empêche que je l'aime bien. Voilà. J'ai de la fièvre et je suis malade je te rappele, alors je fais ma groupie si je veux. Nah.

PS bis : Je viens d'écrire "Nah", c'est sur, la fièvre est bien là. Les prochains articles risquent de ressembler à des trips sous LSD. Je m'excuse d'avance.


lundi 6 février 2012

Ou comment passer ses journées de froid sans avoir envie de se pendre.

Je ne vous apprend rien : depuis quelques jours, on se pèle les fesses ! Températures en dessous de zéro et tombées de neige (je t'avoue que ce dernier point me donne le sourire), il peut être difficile de rester de bonne humeur H24 et de ne pas râler pour tout et n'importe quoi.

Cher lecteur (ou plutôt chère lectrice, puisque je pense n'être lue que par des filles d'Hellocoton), comme je t'aime bien, je vais te donner plusieurs de mes petites idées pour supporter ces journées difficiles. Je suis bien placée pour savoir que parfois, on s'emmerde tellement que l'on ne sait pas vraiment comment faire. Je sais, je suis trop cool, ne me remercie pas.


Bonne idée n°1 : avoir des mitaines chauffantes USB.
Démonstration ci-dessous :

Tadaaaaaaa !

Il suffit de taper "mitaines chauffantes USB" sur google pour tomber sur tout un tas de modèles ! Malheureusement, je ne sais plus sur quel site j'ai acheté les miennes (c'était il y a trois ans, ça date). Je me souviens seulement les avoir payer une vingtaine d'euros sur un site américain. Depuis je les ressors tous les hivers, et je ne m'en passe plus !


Bonne idée n°2 : écouter de la musique qui donne la pêche (ou qui donne envie de regarder les flocons tomber)

Oui bon, là dessus, je pense que je ne t'apprends rien non plus.
Je vais juste te donner un top 5 des chansons anti-déprime hivernale :


Don't Look Back by A.S.M. (A State of Mind) on Grooveshark
Dust On the Dancefloor by The Leisure Society on Grooveshark
I'm Good, I'm Gone by Lykke Li on Grooveshark
Somebody That I Used To Know by Gotye on Grooveshark
Don't Lose Yourself by Laura Veirs and Saltbreakers on Grooveshark

Bonne idée n°3 : se faire un bon gouter digne de ce nom.

Ah, et que j'entende pas des trucs du style "oui mais mon régime gneugneugneu", eh oh ! On se fait plaisir un peu, il fait froid, c'est pas le moment de se laisser maigrir hein !
Personnellement, j'ai opté pour ça :


Bonne idée n°4 : lire les blogs sur Hellocoton, un bon bouquin, et des magazines féminins légèrement cucul la praline sur les bords en compagnie des trois bonnes idées précédentes !
Sinon, si tu veux regarder des séries TV avec des épisodes pas trop long et qui font bien rire, je te conseille vivement Happy Endings et Community ! 
D'ailleurs, on va se quitter sur ce petit extrait d'un des derniers épisodes de Community qui me donne toujours le sourire (Seal, c'est pour toi, parce que ta séparation avec Heidi a bien foutu les boules à tout le monde. Vilain.) :




On dit merci qui ?